Autour de la table, les convives rayonnent de toute leurs lumières, brament leur savoir, étalent leurs vantardises. Ne cherchent du regard que ceux de leur bord, mais attendent celui des autres pour une éventuelle acclamation rassurante à des propos "vertigineux". A part les mets, sans qu'on leur prête trop d'attention, rien ne passe de l'un à l'autre, chacun comme absorbé dans sa mise en scène. Femmes et hommes de chair, qu'ils ont dû être durs les coups de vos vies! quelles souffrances! pour fuir ainsi. Ces murailles orgueilleuses, qui protègent-elles? Où est l'essence derrière ces mots d'esprit?
Le regard chaleureux, le geste fraternel, le courage de se montrer: suffirait-il de les inviter à nos tables ?
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