Passerelles: Communication interculturelle

... du désir

Derrière chaque peur un désir.

... du regard

Das einzige, was wir ganz sicher aendern koennen, ist unser Blick auf die Dinge.

... du vol

Il faut du vide pour voler.

... des bagages

Quelqu'un disait, qu'il écrivait tout ce qui lui pesait lourd dans la vie sur un caillou et jetait celui-ci dans la mer, dans la garrigue .... Telle l'habitude, de plus en plus oubliée, de jeter une fleur ou une poignée de terre dans le tombeau ouvert d'un être aimé. Quel geste, celui de lâcher!

Les mains qui portent trop de bagages, comment pourraient-elles embrasser de nouveau? Pourquoi ne pas mettre nos habits préférés pour nous tenir chaud, porter nos plus beaux bijoux, et laisser le reste? Avancer d'un pas léger, les mains vides prêtes à accueillir de nouvelles parures.

... de la volonté

Vouloir, c'est pouvoir. Une volonté de fer. Je veux arrêter de fumer - mais je ne peux pas. Je me bats, je m'accroche, je lutte, ... et je reste dans la volonté. Rien ne change. Le verbe vouloir, aurait-il ses limites? Pourquoi ne pas le changer? Je peux? Je le fais.

... de ce moment

Tout, forme, mouvement, nombre, couleur, parfum, dans le naturel comme dans le spirituel, est significatif, réciproque (...) correspondant. Charles Baudelaire

Voilà: tout est là. En ce moment précis. A tout moment, sans exception. Prendre une journée, n'importe laquelle, ou seulement une après-midi, une heure. Ecrire toutes les impressions qui arrivent sur le coup et décrypter, combiner, composer ...

... du choix

Le choix est là. Libérant et paralysant. Il y en a qui, au milieu d'un carrefour, par crainte de prendre la mauvaise route, se figent. Parfois toute une vie. D'autres se précipitent sans trop réfléchir ... Le choix reste: Continuer ou faire demi-tour? Se réjouir ou souffrir? Comment construire sa réalité? Quel choix! Yeux ouverts ou yeux fermés. Lumière ou obscurité, victime ou bourreau ... L'un sans l'autre ne peut pas exister. La flamme d'une bougie peut remplir une cave entière et est invisible au soleil. Mais la victime: faut-il toujours un bourreau? Et ces victimes autoproclamées qui tyrannisent le monde sous prétexte d'être faibles et justes et finalement sans aucune prise de responsabilité, aucune remise en question à part celle de l'autre? Noir et blanc? Amour ou peur? Le choix est toujours là ....