Récemment, j'ai entendu dire "Il n'avait qu'à prendre sa place". Est-ce vraiment si facile: prendre sa place? Encore faut-il la trouver, la définir, savoir d'où on vient et à quoi on aspire. Un acte de conscience, parfois de courage, qui montre à l'autre: Me voici, seul, face à vous. Vous n'êtes peut-être pas du même avis que moi, vous ne me comprenez pas, vous ne me regardez peut-être même pas. Et pourtant: Je suis là, avec mes forces et mes faiblesses, mes craintes et mes joies. Et comme vous j'ai ma place ici. Partageons alors l'espace.
Oui, et qui peut dire quelle est la place de l'autre, sinon à l'imaginer à l'aune de notre propre point de vue ?
J'ai entendu récemment l'expression "il n'a pas donné toute sa mesure".
Là encore qui peut connaître la "mesure" (je n'ai pas grande sympathie pour ce vocable) dont est capable quelqu'un et qui peut juger d'un "don" ?
Méditation...
Rédigé par : Marie-Agnès Chavent-Morel | 29 août 2008 à 11:37