Mieux se connaître. La règle d'or en matière d'estime de soi : prendre conscience de ses capacités et de ses limites.
S'accepter tel que l'on est. Il n'est pas nécessaire d'être sans défaut pour avoir une bonne estime de soi.
Être honnête. C'est prendre la responsabilité de ses émotions : avouer son engagement dans certains objectifs ("Je tiens à ton amitié"), ses exigences ("Je ne veux pas qu'on fasse des choses qui me déplaisent") ou ses craintes ("J'ai peur de ne pas réussir").
Agir. Les actes sont la gymnastique d'entretien de l'estime de soi. Se fixer un objectif quel qu'il soit. Et s'y tenir.
Faire taire le critique intérieur. Il s'agit souvent d'un discours parental intériorisé. Prendre conscience de son existence.
Accepter l'idée de l'échec. Agir, c'est prendre le risque d'échouer. Un thérapeute peut même aller jusqu'à prescrire l'échec pour le dédramatiser.
S'affirmer. Apprendre à dire non sans agressivité. Demander quelque chose sans s'excuser. Répondre avec calme à la critique.
Être empathique. Savoir écouter et ressentir le point de vue des autres, même si l'on n'est pas d'accord avec eux.
S'appuyer sur les personnes de son entourage. Ne pas hésiter à leur demander un soutien, mais accepter qu'on ne puisse vous le fournir dans l'instant. Activer régulièrement son réseau social. Et pas seulement pour se plaindre.
Christophe André & François Lelord
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.